Nous sommes bien loin des premiers jardins d’ouvriers mis en place durant la révolution industrielle pour permettre aux travailleurs d’avoir accès à la terre qu’ils avaient quittée pour rejoindre les usines.
Des jardins communautaires, sous toutes sortes de formes, se déploient dans toutes les villes et Lausanne ne fait pas exception. Avec 10 jardins familiaux, 16 plantages et plusieurs jardins de poche, sans compter les jardins scolaires, elle fait figure de très bon élève. De prime abord, un lopin de terre en ville permet un accès au jardinage et l’autoproduction d’une partie de notre alimentation. Mais est-ce bien cela qui pousse à patienter parfois plusieurs années pour enfin pouvoir planter quelques salades, trois tomates et une rangée de radis ? Est-ce le besoin de retrouver un peu de nature ? Ou plutôt l’envie de faire partie d’un groupe pour partager et échanger?
Pour les villes, le rôle social de ces jardins est un élément-clé dans leur mise en place. Au cœur de ces espaces verts, les générations et les classes se mélangent et cohabitent. Les échanges sont souvent facilités dans un lieu commun et par une passion commune.
Pour nous aider à papoter et peut-être à planter quelques salades, Daniel Varadi, chef de projet agriculture urbaine à la Ville de Lausanne et Florian Rudaz d’AGRIDEA partageront leurs expériences sur les jardins communautaires et leurs rôles sociaux en ville.